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BLOG QUEYRAS
20 avril 2013

Ceillac en Queyras, 10 ans déjà et toujours rien...

 

Je me permets d'apporter quelques éléments pour enrichir cette réflexion, et ce en mon nom propre, afin que tout le monde ait les éléments en main.

Tout d'abord, votre préoccupation est tout à votre honneur car elle montre un intérêt, passionnel et raisonné, pour la vallée de Ceillac et son devenir. Votre souci, fort bien formulé et légitime, est que les atouts et attraits de la vallée ne soient pas remis en cause par l'aboutissement d'un tel projet, tant au niveau du cadre que de l'accueil (au sens large) ou encore de la dimension humaine.
Construire une zone d'accueil (400 lits), appelée UTN, est une réponse considérée comme possible par les élus à l'accord tacite établi avec le conseil général et formulé par Alain Bayrou, son président, lors de la réunion publique qui s'est déroulée le 21/10/2002 à Ceillac : le Conseil Général finance à hauteur de 90 % la mise à niveau du domaine alpin (soit plus de 6 millions d'€uros) en échange de quoi, la commune, c'est à dire l'ensemble des habitants (loueurs, prestataires...), s'engage à augmenter ses capacités d'accueil afin d'équilibrer les investissements consentis, ne serait-ce qu'en compensant la perte de lits banalisés de ces dernières années (410 lits). Le but n'est surtout pas de faire de Ceillac une station pouvant concurrencer les stations du type Vars ou Risoul mais de pérenniser une station-village.
Pour reprendre les indications données par Vincent Biais qui a oeuvré pour l'étude afférente, ce projet n'est pas composé d'immeubles mais d'un ensemble de constructions au cahier des charges très serré quant à l'architecture, aux matériaux employés, à l'agencement... avec les caractéristiques suivantes :
15 maisons environ (hauteur des bâtisses 10/12 m)
- Taille : 6000 m² de surface de plancher pour environ 400/500 lits avec une extension possible pour un hôtel (1500 m²)
- Partie centrale totalement piétonne (rue et place piétonnes), avec 100 % de parkings souterrains (au mieux, financièrement parlant) ou panachage 50/50 souterrains et couverts et quelques stationnements de surface (dépose minute, livraison, accès sécurité...)
- Accès ski par l'amont et sortie ski par l'aval
- Commerces uniquement d'activités : dépôt pain, cartes postales, épicerie de base... * 
* la volonté de maintenir et de renforcer l'activité de vie au village est établie.
Plan d'étude présenté lors de la réunion publique
Ce projet soulève des inquiétudes et des interrogations et c'est bien normal. S'il est parfaitement légitime et louable de se soucier de l'impact paysager et fonctionnel d'un tel projet, il convient d'en appréhender tous les aspects, bons ou mauvais, qui y sont liés, économiques et humains notamment. Ceillac fait partie d'un parc naturel et se doit d'avoir comme priorité de concilier un développement touristique de qualité sans pour autant pervertir la vallée (décret de 1967 : " Les Parcs Naturels Régionaux sont destinés à maintenir la vie humaine dans certains secteurs menacés de dépeuplement en y assurant l'expansion de diverses activités dont le tourisme.").
Il convient donc de recenser tous les aspects positifs et négatifs, afin de formuler un avis construit qu'il ne faudra pas manquer de soumettre lors de l'enquête publique si le projet devait être présenté.
NDLR Ce Ceillacquin qui a répondu ne donne pas son nom mais l'on comprend avec lui qu'il est impératif de développer la vallée du Queyras. Il ne devait pas être aux commandes municipales. Il est vrai que la devise de Ceillac est souvent "on fera".

 

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